Débit de fuite

3 août 2012

Sur la base des évaluations du débit de la fuite de gaz réalisées précédemment, une estimation précise de la quantité globale d’hydrocarbures rejetés fait état de 3 096 tonnes de gaz et de 3 076 tonnes de condensats. Ces chiffres ont été officiellement communiqués à l'autorité de sûreté britannique (HSE). La majeure partie des condensats s’est évaporée, laissant une quantité estimée à 407 tonnes à la surface de la mer, tel que précisé au département de l'énergie et du changement climatique (DECC). Ces irisations de surface se sont dispersées naturellement et ont totalement disparu en quelques jours, pour un impact environnemental global minime.

 

10 mai 2012

  • Nouvelle baisse du débit de la fuite de gaz sur le puits G4 d’Elgin

Les observations réalisées au cours des survols quotidiens de la zone par Oil Spill Response Limited (OSRL) confirment le résultat des inspections visuelles réalisées sur la plate-forme d’Elgin et indiquent que le débit de la fuite de gaz continue de diminuer. Il est maintenant estimé à 0,5 kg/seconde*, bien en deçà des estimations initiales de 2,0 kg/seconde qui avaient été faites lors des premiers jours de l’incident d’Elgin.

* environ 50 000 m3/jour

 

20 avril 2012

  • Diminution du débit de la fuite de gaz sur le puits G4 d’Elgin

Dans les premiers jours qui ont suivi le début de la fuite, le débit de gaz était évalué à 2 kg/seconde* selon des données de modélisation. Cette première estimation a été confirmée par des mesures atmosphériques réalisées, le 30 mars, lors d’un vol scientifique du NCAS (National Centre for Atmospheric Science). Au cours de ce vol, des mesures de concentration du méthane dans l’atmosphère ont été prises en différents endroits du nuage de gaz ; le débit de la fuite a ensuite été estimé sur la base de ces concentrations et des conditions de vent. Le méthane est considéré comme un bon indicateur car c’est un des principaux composants du gaz naturel provenant de la fuite. Depuis ces premières estimations, plusieurs méthodes ont été utilisées pour réévaluer régulièrement le débit de la fuite de gaz, dont de nouvelles modélisations, des mesures par infrarouge de la température du tube conducteur du puits, des observations visuelles des équipes lorsqu’elles se sont rendues sur Elgin, et de nouveaux vols scientifiques effectués par le NCAS les 3 et 17 avril. Les résultats de toutes ces méthodes concordent et indiquent que le débit de la fuite a diminué. À ce jour, on l’estime entre 0,5 kg/seconde et 1 kg/seconde**, soit environ le tiers de la première estimation.

En outre, les mesures prises au cours des vols du NCAS montrent une forte corrélation entre la composition connue du gaz de la formation de Hod et la composition du panache de gaz. D’autres vols du NCAS sont prévus pour continuer de surveiller le débit de la fuite.

* environ 200 000 m3/jour

** environ 50 000-100 000 m3/jour